Antigone - Théâtre National Palestinien

Antigone - 25 mai au Théatre de Vénissieux
Texte de Sophocle traduit en arabe
Mise en scène Adel Hakim, Théâtre National Palestinien


Antigone © Nabil Boutros









Après la mort de son père Œdipe, Antigone revient à Thèbes où elle se trouve confrontée à une nouvelle et cruelle épreuve. Ses deux frères Étéocle et Polynice se disputent le trône et finissent par s’entretuer. Son oncle Créon prend le pouvoir, ordonne des funérailles solennelles pour Étéocle et refuse que soit donnée une sépulture à Polynice, coupable à ses yeux d’avoir trahi sa patrie. Antigone décide de braver cet interdit au risque de sa vie. Elle sera condamnée à être emmurée vivante pour avoir jeté quelques poignées de terre sur la dépouille de son frère.

La terre et le mur… Joué par des Palestiniens, le texte de Sophocle résonne d’une frappante et terrible actualité. Les droits bafoués, la terre et les maisons confisquées, le mur qui enferme et sépare... les comédiens portent en eux la douleur de ceux qui vivent la tragédie au quotidien.

L’acte de rébellion d’Antigone, une femme qui ose contester le pouvoir des hommes, réveille une profonde aspiration et fait particulièrement sens à l’aune du printemps arabe. Le metteur en scène Adel Hakim compose avec cette Antigone palestinienne, une symphonie de sentiments, un chant d’amour et d’espoir qui semble vouloir reculer l’ombre même de la mort, en attisant notre goût pour la lutte et pour la vie.

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